dissabte, 14 de setembre del 2013

TENTATIVE D'ATTEINDRE BEYROUTH PAR LA MER

par  Sargon Boulus



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Un soir lontain
Lorsqu'à travers les ruines
Je faises ser tarir les fontaines
Ous soudoyais la nuit
Avec de pauvres vers
de tes milliers de fronts
tus saignais
Dans les tranchées de la trêve froid
J'ai voulu tapisser un chemin des mes haleines
Jusqu'au lieu où debout tus demeures

Ta barricade est carcasse de colombe
Ton visdage, paradis blessé
J'ai  voulu me consumer entrer tes mains
Pas un recoin ne rêve des mons arrivée
Et la vie pour mois et une proi effarouchée
Lorsqu'elle ouvres les yeux
Et s'aprêtes à enfanter à chacques instant
Dans son berceaux flottant entre mes os
Je m'eveille au larges sur des aux étrangères
E ma vie se barricade contre moi


Les agents des voyages mes toisent avec étonnement
Lorsque je les interogues sur les bateuaux pour Beyrouth
Mais je quitte  les Pirée  après deux jours
Le Pirée : le port ou les prophètes rouilent
Et où leurs barbes souflent sur les rames
Rue Socrate à Athènes où des prostituées affamées
S'assoient au seuil des hôtels
Sur des caisses de bois emprintées  au commerçants


Dans les ports de la Mediterranée et de la mer Égée
Le vent
et une veuve aveugle
en quête de personne
Mais qui passe parfois sur les cavités du coeur
Ses mains comme du papier de verre
Couvertes d'un sel rouge
Ou elle s'arrête.


A cet  instant l'aube masquée franchi les ponts.
Et pendants que je dis à la vie :
Approche, je ne te ferai aucun mal, je le jure !
Beyrouth, tel un cri perdu, surgi chaque nuit
De l'oeil fixe de la victime
Ou part furtivement, come un cierge de pauvreté
Entre des échelles contre les murs de ma poitrine.
Et pendant que je dis :
Ô vie je te'n prie,
ne fais rien en mon absence.
Et d'un seul bond,
dévoile-moi ton ventre.
Troué des bales des francs-tireur de l'âbime
Beyrouth dans la nuit
Dissait la nuit :
'Il faut que tu ailles au bord du coeur'

Là-bas je serais ta parole
Il faut que tu leèhes cet o froid
Pour de sa nudité illuminer ta nuit


Voyage
Pour que la fumée monte de la boussole.


Traduit de l'arabe par  
A.K. el-Janabi et 
Mona Huerta














Sargon Boulus

Poètes, auteurs de nouvelles, traducteur et journaliste irakiens



Habaniyya Irak, 1944
Berlin . RDA. 2007

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