par Tahar Bekri
Gabès 1951
Je te nomme Tunisie
J'emportais tes stèles
Des hautes pierres
Dans la vastitudes des vallés
Où le coquelicot à élu domicille
S'ailliant au meilleurs prairies
Les collones débout en dépit des tyrannies
Tous ces conquérants réduits en ruines
L'eucalyptus témoins de défits
Avais-je tes mimosas ou tes asphodèles
Comme compagnones des fortune
Pour dire aux épines
La blessure relève
Du lutteur décidé
Non des la feblesse des collines
Palmeraires
Steppes ouets lacs et vous
Fôrets des chênes lièges
Je vous réunis sur les murailles des la ville
Où sentinelle
San tour de guet
Je reconnais vos feux
Un a un
Ils m'apportent la flamme
Des vents lavés de citronniers
Leurs courses alourdies
Par les départs immobil
Cette douce mélancolie
aux aguets de la moindre nouvelle
Emportée comme gibecière
À l'épaule du chasseur qui se retire.
L'Orient-Littéraire
2010-12.
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